Rencontre avec la fondatrice
de Black Snow
Nom de code Colibri
Classée quarantième sur mille deux cents candidats au concours externe de la Police Nationale, l’agent Colibri a intégré le Ministère de l’Intérieur afin de servir la nation ainsi que ses concitoyens.
Elle fut tout d’abord affectée dans un service judiciaire de l’un des arrondissements les plus criminogènes de la capitale française, où ses fonctions consistaient à rédiger des actes judiciaires consécutifs au placement en garde à vue des individus interpellés en situation de flagrant délit. Dans le cadre de ses fonctions, elle a effectué de nombreuses auditions dans diverses affaires, du simple délit aux infractions criminelles les plus graves : vols, agressions, violences conjugales, viols, séquestration, traite des êtres humains … Elle s’est découvert une véritable appétence pour l’exercice de l’audition eu égard aux qualités psychologiques que celui-ci requérait, ce dernier consistant à percer la psychologie de l’individu incriminé dans l’intérêt des victimes afin d’obtenir des réponses aux interrogations soulevées dans le cadre des affaires. Elle fut en outre chargée de se déplacer sur les lieux de découverte de corps sans vie en vue des premières constatations lorsqu’il y avait une suspicion de mort non naturelle.
Elle rejoint ensuite la Brigade de Police secours de jour puis de nuit toujours sur le même secteur particulièrement sensible de la ville de Paris. Cambriolages, vols, rixes, violences conjugales, agressions diverses et variées jusqu’aux affrontements dans les quartiers sensibles sont autant d’interventions qui ont jalonné son expérience sur la voie publique dans cet arrondissement riche en activité délictuelle.
Au terme d’un processus de sélection rigoureux, elle fut ensuite recrutée au sein d’une unité spécialisée de la Police Nationale opérant à l’international et comportant une centaine d’agents seulement pour la France entière.
Ses missions consistaient à escorter à l’étranger des individus devant quitter le territoire national afin de les reconduire dans leur pays lorsque l’ordre public était menacé en France. Le profil des individus, majoritairement délictuel et criminel, notamment sortant de prison, allait du simple délinquant de droit commun, trafiquant de drogues, jusqu’au meurtrier et terroriste. Certains individus devant être reconduits dans le cadre d’affaires très médiatisées étaient régulièrement pris en charge par ce service spécialisé dont le déroulé des opérations était parfois directement suivi par le cabinet du Ministre de l’Intérieur. Elle voyagea ainsi dans plus de soixante-dix pays, en Europe et à l’international : Albanie, Allemagne, Algérie, Bulgarie, Congo, Espagne, Estonie, Géorgie, Grèce, Guinée, Italie, Maroc, Mali, Mauritanie, Pologne, Roumanie, Tunisie, Turquie, Slovénie, Sri Lanka, Tunisie et bien d’autres, autant de pays dans lesquels elle s’est régulièrement rendue dans le cadre de ses missions. Un mode de vie hors du commun, rythmé par les déplacements aériens, des missions parfois délicates et les séjours à l’étranger. Ce fut pour elle une expérience particulièrement enrichissante où les aptitudes mentales et psychologiques, la rigueur et la détermination étaient fondamentales pour mener à bien les missions avec très peu de moyens de défense.
Ayant un véritable goût pour la mobilité à l’international, elle s’est pleinement épanouie dans ce service hors du commun.
Elle fut en outre secouriste durant de nombreuses années et intervint en particulier lors des attentats du Bataclan à Paris en 2015 par la prise en charge des impliqués de l’attentat à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris.
Après avoir passé une dizaine d’années à Paris et également vécu aux États-Unis, en Finlande, Bulgarie, Émirats Arabes Unis puis Thaïlande, elle est enfin de retour dans son sud natal où elle souhaite partager son expertise de la sécurité des personnes et des biens acquise en France et à l’international afin de poursuivre sa mission auprès d’une clientèle privée exigeant la plus haute qualité en matière de protection tant de leurs biens que de leur intégrité physique.